mardi 19 mai 2009

Journées d'études Effets de présence et effets de réel


Les 28 (AM- Cinémathèque québécoise) et 29 mai 2009 au A-1330.UQAM
... organisées par Josette Féral et Edwige Perrot.
VOLET 2 FORMES INDISCIPLINÉES
Les nouvelles technologies pénètrent plus que jamais les productions artistiques et contribuent largement à l’évolution des langages scéniques actuels, modifiant profondément les conditions de représentation et intensifiant toujours plus les effets de présence et les effets de réel. Projections, installations interactives, environnements immersifs, spectacles sur la toile : les sens(ations) se trouvent souvent sollicité(e)s toutes ensemble (voir les mises en scène de Cardiff ou Goebbels). Ces modalités d’émergence des effets de présence en scène suscitent l’apparition de nouveaux paradigmes, voire de nouvelles formes scéniques qui transgressent les limites des disciplines et se caractérisent par une identité instable, mouvante, en perpétuelle redéfinition. Les spectacles qui en résultent ne se limitent plus à l’assemblage, même heureux, des disciplines et des technologies. Ils ne sont ni danse, ni théâtre, pas plus qu’ils ne relèvent des seuls arts visuels ou médiatiques. Ils se distinguent par leur in-discipline. La notion d’« effets de présence » sera, cette année encore, au coeur de nos journées d’étude. Nous y interrogerons la diversité des effets explorés (personnages réels ou virtuels, simulateur de sensations, dispositifs d’immersion…), l’impact des technologies sur la représentation scénique, les diverses modalités d’interpénétration entre le virtuel et le réel dans ces formes d’art. Nous tenterons aussi d’aller au-delà et d’identifier les esthétiques émergentes dans le paysage artistique contemporain. Les interrogations soulevées par ces formes scéniques nouvelles baliseront notre réflexion : Qu’est-ce qui crée le sentiment de présence ? Selon quels dispositifs, quelles interfaces le recours aux technologies, si multiple et si varié, renouvelle-t-il la dynamique entre le performeur, l’espace et le temps de la représentation ? Quelle relation s’établit entre l’oeuvre et le public dès lors que les effets de présence et les effets de réel dominent l’esthétique du spectacle ? Comment les oeuvres travaillent-elles la relation entre le sensible et l’intelligible ?

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