samedi 3 janvier 2009

Le mandala : une interface féconde

L'être lumineux, mandala de Louise Boisclair, 2002

Être investi par l’œuvre,
c’est faire l’expérience du mystère banal
d’une présence réelle. C’est là une expérience
qui nous est familière – un idiome qui en dit long --,
chaque fois que nous vivons un texte, une sonate, un tableau.
Georges Steiner

À la poursuite des images et de leurs effets de présence


Longtemps dévaluées, les images occupent dorénavant le premier plan. En cette civilisation de l’image, elles sont omniprésentes. Les caméras et les lieux de captation sont infiniment variés et les écrans protéiformes. L’image joue une variété de rôles, depuis le divertissement, en passant par l’utilitaire jusqu’à la sécurité publique.

Avec la numérisation des médias autrefois incompatibles et leur intégration à l’ordinateur, ses logiciels et ses dispositifs, les images fixes, mobiles, 2D, 3D s’insèrent dans tous les arts et spectacles, dans toutes les fonctions et professions. La seule limite semble être celle de la capacité du technicien, et encore. Tout est rendu une question de temps, on ne peut pas, mais avec tel nouveau matériau ou tel procédé, on pourra.

Nous sommes donc bombardés d’images au quotidien, au téléphone, à la télé, au cinéma, au spectacle, dans les quartiers populaires, dans les bâtiments publics et les immeubles locatifs, sans oublier les salles de soins hospitaliers et les transports en commun. Ce n’est donc pas un hasard si de plus en plus de recherches se tournent vers l’effet de présence.

Pour trouver le sens, il importe de faire face à l'image, de la traverser en quelque sorte, pour voir ce qui se loge derrière. Et pour trouver le sens caché de notre rapport avec le non conscient la pratique du mandala est un chemin privilégié.

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